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             Un sermon 
              qui marche 
              
            Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché 
              du monde (Jean 1, 29). 
                
              Un après-midi, en 1953, à Chicago, les journalistes 
              et les personnalités officielles étaient rassemblés 
              à une gare de chemin de fer pour accueillir le récipiendaire 
              du prix Nobel de la Paix 1952. Il descendit du train: une espèce 
              de géant (six pieds, 4 pouces) avec une chevelure abondante 
              et une grosse moustache. 
             
                 Les photographes s'approchèrent 
              et les représentants de la ville lui tendirent la main et 
              lui dirent combien l'honneur était grand pour eux de l'accueillir. 
              Il les remercia poliment et leur demanda de l'excuser pour un moment. 
              Il marcha alors rapidement dans la foule pour rejoindre une femme 
              noire plutôt âgée qui portait péniblement 
              deux grosses valises. 
             
                 Il prit les bagages dans ses grosses 
              mains et en souriant escorta la dame jusqu'à un autobus. 
              Il l'aida à monter et lui souhaita bon voyage. La foule était 
              maintenant rassemblée près de lui. Il dit : « 
              Excusez-moi de vous avoir fait attendre ». 
             
                 C'était le Dr Albert Schweitzer, 
              le célèbre médecin-missionnaire, qui avait 
              passé sa vie à aider les plus pauvres en Afrique. 
              Quelqu'un a alors dit aux journalistes : « C'est la première 
              fois que je vois un sermon qui marche ». 
              (Anonyme) 
             
              LIEN : « Regardez », dit Jean le Baptiste, « c'est 
              l'Agneau de Dieu qui va faire la différence. Lui qui va aller 
              en silence vers les tondeurs, qui va présenter l'autre joue, 
              prier pour ses ennemis, qui va conseiller de donner encore son manteau 
              à celui qui a déjà pris la chemise, de faire 
              deux milles avec celui qui demande un mille. C'est l'Agneau de Dieu 
              qui est doux et humble de coeur, qui ne fait pas descendre le feu 
              du ciel sur les samaritains et qui ne condamne pas la femme adultère. 
              C'est l'Agneau de Dieu qui donne sa vie pour ses amis. Sa faiblesse 
              est notre force, sa blessure notre guérison ». 
                Et dans notre monde ce sont les agneaux 
              de la bonté, de la compassion, de la patience qui vont enlever 
              le péché du monde, pas les lions du pouvoir et des 
              approches musclées. 
                
                C'est d'abord dans le coeur que ça 
              se passe et Albert Schweitzer en est un bon exemple (William J. 
              Bausch). 
              
            Chronique 
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              Ne mettez pas le costume du Père 
              Noël au grenier 
              
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