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             Oncle 
              Lou 
            ... elles le suivent car elles connaissent sa voix (Jean 
              10, 4). 
              
            Charlotte m'a souvent parlé des souvenirs de son enfance 
              dans un quartier populaire de New York; parmi ses beaux souvenirs 
              : son comique « mon oncle Lou ». Il connaissait tout du 
              golf et des jardins paysagers, et tout le monde l'aimait, « 
              surtout nous, les enfants » disait-elle, « il pouvait 
              nous enseigner la différence entre un pétunia et un 
              zinnia, il nous entassait sur le siège arrière de 
              son vieux convertible et nous amenait au golf pour nous enseigner 
              les trucs des gagnants. Mais mon plus beau souvenir remonte à 
              mes années de camps d'été, je recevais toujours 
              une lettre de lui avec un beau dollar tout neuf à l'intérieur, 
              - une fortune dans ce temps-là. Il ajoutait au bas de sa 
              lettre, « Fais une folie avec ce billet ». Il était 
              comique, aimant la vie, frivole, léger, mais tellement drôle». 
                 Charlotte me racontait que récemment 
              elle était retournée dans son vieux quartier. « 
              J'ai rencontré un ancien voisin, il m'a dit que lorsque son 
              jeune fils a eu la polio, c'est oncle Lou qui a payé le compte 
              de l'hôpital. J'ignorais tout de cela ». « Un autre 
              voisin m'a raconté qu'il avait été sans emploi 
              pendant toute une année et que c'est oncle Lou qui avait 
              supporté sa famille tout ce temps-là. Cela aussi je 
              l'ignorais. Et je découvris encore d'autres révélations 
              des bontés de cet oncle frivole, aimant le plaisir et la 
              vie. Lui qui m'invitait à « gaspiller » un billet 
              d'un dollar avait sagement investi sa vie en semant la Vie autour 
              de lui, il avait vécu en étroite relation avec Dieu 
              et les gens du voisinage » (Inspiré de William J. Bausch, 
              Story Telling The Word). 
            LIEN : Si l'amour est le premier mot de la vie, alors la confiance 
              est le second. La confiance en ce Dieu qui veille sur les siens 
              avec l'attention du berger, ce Dieu qui nous connaît par notre 
              nom, qui marche devant nous. « Le croyant véritable, 
              c'est celui qui écoute la voix de Jésus et qui suit 
              Jésus ». L'oncle de Charlotte avait entendu cet appel, 
              il vivait sa vie pleinement, sa joie et sa générosité 
              révèlent un cur qui avait rencontré le 
              Bon Pasteur. Est bon pasteur celui qui en a reçu la mission 
              et en donne les signes: se conduire pour le bien des brebis et non 
              pas pour son profit à lui. 
            
              * * * * *
            
            La lumière qui guide 
                 Un soir de tempête en mer, 
              le capitaine aperçoit ce qui semble être la lumière 
              d'un bateau venant dans sa direction. Immédiatement il donne 
              ordre au signaleur de demander à l'autre bateau de dévier 
              de sa course par 10 degrés sud. 
                 La réponse ne se fait pas 
              attendre : «Changez votre course par 10 degrés nord». 
                 Le capitaine, cette fois, intervient 
              : « Je suis un capitaine, changez votre course vers le sud 
              ». Les signaux lumineux répondent : « Je suis un 
              marin première classe, changez votre course, vers le nord 
              ». 
                 Le capitaine était maintenant 
              furieux « Je vous dis de changer votre course, je suis sur 
              un bateau de guerre ». 
                 Ce à quoi il reçut 
              comme réponse « Et je vous dis de changer votre course 
              10 degrés nord, je suis le gardien du phare ». 
            LIEN : Nous sommes parfois tellement enveloppés dans la 
              noirceur que nous ne percevons pas la lumière autour de nous. 
              Nous écoutons l'Évangile avec notre perspective moderne 
              et nous rejetons l'enseignement de Jésus parce que trop simple 
              et pas assez réaliste pour faire face à l'énormité 
              et à la complexité de nos problèmes. Pourtant 
              les valeurs qu'il propose sont simples: l'amour, le pardon, la compassion, 
              la justice. Ces valeurs nous amèneront à voir la lumière 
              qui nous guide hors des noirceurs de nos vies. Pour avoir la vie 
              en abondance, nous devons emprunter la voie de Jésus, la 
              Porte de l'Évangile, charité et justice, la lumière 
              de l'Évangile, sagesse et compassion (Inspiré de Connections, 
              1996). 
            Chronique 
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              Nous parlerons des arbres 
              
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