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             C'est 
              personnes qu'on croit trop connaître! 
             Le Seigneur m'a déclaré... Ma grâce te 
              suffit; 
              ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse (2 Corinthiens 
              12, 9). 
            N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie et le frère 
              de Jacques...? 
              Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle... 
              Il s'étonnait de leur manque de foi (Marc 6, 3.5.6). 
            « Il y a plusieurs années, vers 1850, à Milan, 
              ville de l'Ohio aux États-Unis, un garçon partiellement 
              sourd, nommé Thomas, revint de l'école avec une lettre 
              qui suggérait à ses parents de le retirer de l'école 
              parce qu'il montrait de sérieuses difficultés d'apprentissage 
              et une lenteur dans la compréhension des choses. Lorsque 
              sa mère lut cette note, elle s'est dit : « Mon fils 
              n'est pas trop stupide pour apprendre. Il est seulement un peu sourd, 
              je vais lui enseigner moi-même ». Quand Thomas est décédé 
              en 1931, le peuple américain lui a rendu hommage en éteignant 
              pendant une minute toutes les lumières qu'il avait inventées. 
              Il s'agissait de Thomas Edison, l'inventeur de l'ampoule électrique 
              et du phonographe ». 
                 LIEN: On les entend ces expressions, 
              ces jugements de valeur qui risquent de fixer l'identité 
              d'une personne et de la confiner à ce qu'on croit connaître 
              d'elle : c'est un enfant super-actif, il est « plafonné 
              », c'est un mésadapté social, il vient d'une 
              famille brisée... 
                 Les auditeurs de Jésus connaissent 
              ses origines. Jésus est victime de préjugés 
              sur ses liens familiaux et son origine sociale. Ce manque de foi 
              limite son action bienfaisante et est une entrave à sa mission. 
                 La foi n'est pas d'abord des choses 
              à croire, des contenus à apprendre, un enseignement 
              à répéter, un credo à réciter. 
              La foi, c'est avant tout s'attacher à la personne de Jésus, 
              prendre position par rapport à l'Envoyé de Dieu, mettre 
              ses pas dans les siens. La foi c'est reconnaître une présence 
              au cur du quotidien, une présence qui guide et inspire 
              des attitudes, des choix, un agir, toute une vie. 
                 On parle beaucoup de difficulté 
              ou de panne de transmission de la foi, de l'effritement des réseaux 
              institutionnels et des modèles de transmission. Que présente-t-on? 
              Des dogmes, des normes morales, des pratiques? Ou une personne à 
              connaître, à reconnaître, comme le Fils de Dieu, 
              ultime révélation du Père. 
                 Nous constatons, comme messagers, 
              notre pauvreté personnelle et celle des moyens mis à 
              notre disposition : « Ma grâce te suffit, ma puissance 
              donne toute sa mesure dans la faiblesse ». 
              
            Chronique 
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              L'évêque et les enfants handicapés 
              
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