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             Des perles 
              pour nourriture 
             «Va, vends ce que tu as ... viens et suis-moi ... 
              Mais lui, à ces mots, devient sombre et s'en alla tout triste, 
              car il avait de grands biens.» (Marc 10: 21-22) 
                 Deux marchands de bijoux arrivent 
              dans une halte au désert à la tombée de la 
              nuit. L'air de rien ils essaient de s'impressionner l'un l'autre 
              : l'un laisse tomber une perle magnifique que l'autre admire en 
              la remettant à son propriétaire en faisant état 
              de celles tout aussi belles qu'il possède. 
                 Un bédouin est assis près 
              du feu. Il se lève et invite les deux hommes à venir 
              manger avec lui. Pendant qu'ils attaquent leur repas, il leur raconte 
              l'histoire suivante : 
                 « Moi aussi, mes amis, j'ai 
              été autrefois bijoutier comme vous. Un jour, je fus 
              surpris par une grosse tempête dans le désert. Elle 
              me ballotta tellement deça, delà avec ma caravane 
              que je me retrouvai séparé de mon entourage et perdis 
              mon chemin complètement. Les jours passèrent et je 
              paniquai, quand je me rendis compte que je tournais en rond, sans 
              aucune idée ni de l'endroit où je me trouvais ni de 
              la direction à prendre. Alors, quasi mort de faim, je descendis 
              tous les sacs qui étaient sur le dos de mon chameau et fouillai 
              dedans pour la centième fois. 
                 Imaginez mon emballement quand je 
              tombai sur un sac qui m'avait échappé jusque-là. 
              Les mains tremblantes, je déchirai le sac dans l'espoir d'y 
              trouver quelque chose à manger. Imaginez ma désillusion 
              quand je découvris que tout ce que le sac contenait, c'était 
              des perles! » (A. De Mello, Histoires d'humour et de sagesse). 
             
              LIEN : Cette histoire nous pose l'interrogation profonde : « 
              Ai-je compris la futilité des biens que je possède 
              dans ma recherche de la vie éternelle? Qu'est-ce qui compte 
              vraiment dans ma vie d'enfant de Dieu? » Les appels du Seigneur 
              sont source de joie, nos hésitations sont source d'insatisfaction. 
              Dans tout son enseignement Jésus invite au détachement 
              ceux qui, comme le jeune homme riche de l'évangile, « 
              veulent la vie éternelle en héritage ». Il ne 
              suffit pas d'être honnête et d'observer les commandements. 
              L'évangile nous dit que le jeune homme était fidèle 
              à tous les préceptes; à travers le jeune homme 
              riche, Jésus nous demande : « es-tu libre ou esclave? 
              Ton attachement à tes biens est-il plus grand que ton désir 
              de vie éternelle? » 
                Il faut être capable de considérer 
              ce que nous « avons », non pas comme des possessions 
              à protéger mais plutôt comme des occasions de 
              vivre l'amour-charité, des occasions de louanges, des occasions 
              d'action de grâces.. 
              
            Chronique 
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              Le trésor de l'Église 
              
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