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             Venez 
              et vous verrez! 
             Jésus demanda à André et Simon : Que cherchez-vous? 
              Venez et vous verrez (Jean 1, 38-39). 
               
              Une compagnie offrit un jour un poste de vendeur. Elle reçut 
              plus de 1 000 demandes pour ce travail. De tous les documents reçus, 
              une lettre émergea, ainsi rédigée : « 
              Je vends présentement des meubles à l'adresse ci-dessous. 
              Vous pourrez juger de mes habiletés comme vendeur si vous 
              arrêtez me voir en n'importe quel temps en disant que vous 
              êtes intéressés à acheter des meubles. 
              En entrant vous pourrez m'identifier à ma chevelure rousse. 
              Je n'aurai pas d'indices pour vous reconnaître. Je vais donc 
              faire comme d'habitude et vous pourrez juger de mes aptitudes sans 
              que j'aie fait un effort spécial pour vous impressionner 
              ». 
                 Le gérant des ventes prit 
              l'aspirant au mot et se rendit au magasin de meubles. Vous ne serez 
              pas surpris d'apprendre que c'est le roux qui fut engagé. 
            LIEN : « Si une personne ne peut être un chrétien 
              là où elle vit, elle ne peut l'être nulle part 
              ». Voilà le défi des lectures d'aujourd'hui, 
              proposé à Samuel, aux disciples: entendre l'appel 
              et y répondre dans nos vies, dans notre expérience. 
              Être disciple de Jésus, ce n'est pas faire des efforts 
              occasionnels pour impressionner, mais accueillir sa Parole et en 
              vivre de façon habituelle, comme le vendeur à la chevelure 
              rousse qui continua de faire ce qu'il faisait tous les jours. (Connections,) 
            ***** 
            Les séminaristes de Sing-Sing 
                   Dans le vieux gymnase de la prison 
              de Sing-Sing, à New-York, les familles et les amis sont réunis 
              autour de prisonniers qui ont revêtu la toge par-dessus l'uniforme 
              de prisonnier. C'est la remise des diplômes à des hommes 
              qui ont été jugés coupables de meurtre et de 
              vente de drogue et qui ont complété des études 
              théologiques. 
                 Le programme a débuté 
              huit ans auparavant. Ces « séminaristes » ont 
              étudié l'Écriture, la morale, l'histoire de 
              l'Église et l'art de l'homélie. Il y a eu aussi un 
              stage d'un an en counseling pastoral. Ceux qui ont terminé 
              reçoivent un diplôme de maîtrise en services 
              professionnels: ils deviennent alors conseillers auprès des 
              autres prisonniers et organisent des célébrations 
              et des groupes de rencontres à la prison. 
                 Voici un commentaire d'un professeur 
              : 
                 « Ces hommes étudient 
              ensemble, s'entraident et deviennent des frères les uns pour 
              les autres d'une manière inhabituelle en prison ... ». 
                 Le programme a aidé les prisonniers 
              à donner un sens à leur existence. L'un deux décrit 
              l'expérience de cette façon : « J'ai reçu 
              de l'entraînement comme gladiateur et comme moine ... Je suis 
              un survivant dans un environnement hostile, entouré de béton 
              et d'acier; et je suis aussi un moine vivant cloîtré 
              et disposant de beaucoup de temps pour la contemplation ». 
                 Un autre a dit : « J'ai appris 
              la compassion ».  
            LIEN : Où que nous soyons, Dieu nous appelle tous. Si nous 
              prenons notre situation de disciples au sérieux, nous pouvons 
              faire fleurir de la bonté, de la décence, de l'intégrité 
              et de la compassion dans les endroits les plus inattendus, même 
              dans les « Nazareth » et les prisons de notre temps 
              (Connections, 1991). 
              
            
            Chronique 
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              Où as-tu pris cette lumière? 
              
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