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             La visite 
              des mages 
             
              Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant et quand 
              vous l'aurez trouvé, avertissez-moi (Matthieu 
              2, 7) 
               
              Une légende dit que les trois rois mages étaient de 
              différents âges. Gaspar était un jeune homme, 
              Balthazar était au mi-temps de la vie alors que Melchior 
              était un vieil homme. 
              En arrivant à Bethlehem, les trois sages se 
              sont rendus à l'étable de la Nativité et on 
              raconte qu'ils sont entrés l'un après l'autre d'abord 
              pour vérifier la fidélité du signe qu'ils avaient 
              suivi. Melchior, le vieillard, est entré le premier et dans 
              l'étable il se trouva seul avec un homme de son âge 
              avec qui il s'est senti tout de suite très à l'aise. 
              Ensemble ils ont partagé des souvenirs et dit leur gratitude 
              pour les dons de la vie. 
              Balthazar en entrant se trouva en compagnie d'un enseignant 
              et avec enthousiasme ils se sont entretenus de leadership, d'engagement, 
              de responsabilité. 
              Quand le jeune Gaspar entra à son tour, il reconnut 
              un jeune prophète et ensemble ils ont causé de réforme, 
              de promesse, d'un monde à bâtir. 
              Ils se retrouvèrent à l'extérieur 
              de l'étable après y avoir fait chacun une expérience 
              particulière. Et, tous les trois, ramassant les cadeaux qu'ils 
              apportaient, entrèrent ensemble. Là, couché 
              dans la crèche, ils virent un enfant de quelques jours. Plus 
              tard seulement ils ont compris. 
            LIEN : Le Sauveur vient parler à chaque étape de 
              la vie. Les aînés entendent l'appel à la Sagesse, 
              à l'intégrité. L'adulte en pleine activité 
              entend l'appel à la responsabilité, à l'engagement. 
              Le jeune entend l'appel à grandir, à aimer (W.J. Bausch). 
             
              Jésus est venu pour toute l'humanité, 
              et nous n'avons pas encore fini de comprendre la richesse et la 
              profondeur de cette venue. La fête de l'Épiphanie en 
              nous parlant de rois venus des extrémités de la terre 
              veut célébrer la royauté de ce Sauveur, la 
              divinité de l'Enfant de la crèche. Nous n'avons ni 
              or, ni encens, ni myrrhe à offrir, il n'en veut pas non plus, 
              il attend le plus précieux des dons, celui de notre amour 
              qui rencontre le sien pour bâtir un monde de justice et de 
              paix. Essayons à notre tour de « trouver l'enfant ». 
             
            
              
            Chronique 
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              Qu'ils s'aiment... Qu'ils nous aiment! 
              
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