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             La mer 
              ressemble à ton amour 
             
              Jésus arrivant de Galilée, paraît sur les 
              bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser 
              par lui (Matthieu 3, 13). 
               
             
            La mer ressemble à ton amour. 
            Sa couleur change 
              au gré des jours, mais dans son âme elle est la même. 
            Elle est fidèle à ceux qui l'aiment. 
              Elle a le temps pour paysage. 
            Elle est le but et le voyage, elle se nourrit 
              de liberté. 
            de l'espace et d'éternité. Entre 
              ses digues, entre ses rives. 
            Elle n'est jamais vraiment captive. Elle veut 
              sentir qu'on la désire. 
            Elle s'avance, et puis se retire. Elle est sauvage, 
              elle est rebelle. 
            Mais elle est toujours la plus belle. Il faut 
              la conquérir toujours... 
            La mer ressemble à ton amour. Elle a des 
              vagues de tendresse. 
            qui m'épuisent et qui me caressent. Elle 
              s'abandonne autour de moi. 
            pour rejaillir entre mes doigts. Elle me berce 
              et elle me chavire. 
            Elle m'emporte comme un navire. Elle me pousse 
              à prendre le vent. 
            vers le large et les océans. Je ne sais 
              plus où elle s'achève. 
            font déjà le tour de la Terre. 
              Elle est profonde et transparente. 
            Aussi pure aussi apaisante que ton regard à 
              son cur lourd... 
            La mer ressemble à ton amour. Elle vit 
              des drames et des naufrages. 
            en rapportant jusqu'au rivage les souvenirs qu'elle 
              a sauvés 
            des profondeurs de son passé. Elle a parfois 
              dans ses reflets  
            tant de regards et de regrets qu'elle va noyer 
              son amerture 
            derrière un grand rideau de brume. Elle 
              vient se perdre entre les dunes 
            habillée de rayons de lune ouvrir son 
              âme à son chagrin 
            verser des larmes etnre ses mains. Au soleil 
              après la tempête 
            elle se rassemble et elle s'apprête elle 
              avance encore et toujours... 
            La mer ressemble à ton amour. Lorsque 
              la nuit déploie ses ailes 
            Je suis encore amoureux d'elle peut-être 
              un jour si je m'y noie 
            me prendra-t-elle entre ses bras. Mais si je 
              plonge en solitaire 
            dans l'océan de tes yeux verts quand je 
              m'y baigne jusqu'au jour... 
            La mer ressemble à ton amour ai-je assez 
              d'une vie pour en faire le tour ? 
            (Yves Duteil, Ton absence, Les Éditions 
              de l'Écritoire).  
              
            LIEN : Et si la mer, dans cette chanson d'Yves Duteil, 
              était aussi l'eau de notre baptême qui fait de nous 
              les Bien-aimés de Dieu. 
            ***** 
            Pouvons-nous libérer du besoin de juger les 
              autres ? Oui... en prenant véritablement conscience de notre 
              identité profonde : nous sommes les fils et les filles bien-aimés 
              de Dieu.. Aussi longteps que nous continuons à vivre comme 
              si notre identité était déterminée par 
              notre agir, notre avoir et ce que les autres pensent de nous, nous 
              restons remplis de jugements, d'opinions, d'évalutatios et 
              de condamnations. Ce besoin de juger s'effacera dans la mesure où 
              nous accepterons que notre identité ne repose pas sur notre 
              succès, notre pouvoir ou notre popularité, mais bien 
              sur l'amour infini de Dieu (Henri Nouwen, Vivre sa foi au quotidien, 
              p. 66-67). 
            Chronique 
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              La visite des mages 
              
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