L'apôtre Pierre rappelle aux frères ce qu'ils savent déjà. Pourtant il prend la peine de leur écrire ces mots afin qu'ils ne s'habituent pas à la grâce, mais qu'ils considèrent à nouveau la grande libération obtenue par l'oeuvre pascale du Christ. Libérés d'une vie sans but (vaine), non par de l'or ou de l'argent, mais par un élément inestimable (qui n'a pas prix), le sang d'un agneau immolé, celui du Christ en croix. De même que les destinataires de cette épître, nous avons certainement, nous aussi, besoin de méditer et reconsidérer le chemin de libération rendu possible par la mort de celui qui est sans péché, sans tâche.