Jésus ressent la douleur du refus. De même que Jean-Baptiste ne fut suivi dans son austérité que par quelques-uns, lui-même n’est suivi dans sa bonne nouvelle que par un petit nombre. Les foules qui le pourchassent ne cherchent en réalité qu’à s’approcher de la star du moment avec l’espoir d’en tirer quelque privilège. De tels admirateurs se désistent dès que les paroles du prophète deviennent dures à entendre. La génération présente est-elle si différente? Heureusement, au bout de nos propres refus de suivre le Christ, l’offre de vie éternelle en son Père sera la dernière chose qui subsistera. Faut-il attendre aussi longtemps avant de la saisir?